tag:blogger.com,1999:blog-80546368504944052412024-03-08T09:09:18.555-08:00Débat sur l'Art ContemporainLe blog Débat sur l'Art Contemporain se propose d'être un lieu de confrontation de points de vue. Pour rendre plus fécond le débat d'idées, différentes sensibilités peuvent être amenées à s’exprimer. Les textes publiés le sont donc sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, y compris les commentaires. De par sa fonction d'échanges de points de vue, ce blog n'est ni une tribune à invectives, ni un portail promotionnel.Unknownnoreply@blogger.comBlogger107125tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-8642067341276054982019-02-07T13:04:00.001-08:002019-02-07T13:04:46.933-08:00Exigeons le respect de la diversité artistique !
<br />
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Chers
Amis,</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Le
Président la République a appelé les français à un grand débat.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La
culture qui est le ciment d'un peuple et d'une société est malheureusement
absente de ce que l'on perçoit des préoccupations nationales relayées par la
presse.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Les
causes en sont multiples...</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Mais
la situation des artistes plasticiens qui pratiquent donc un art silencieux,
loin des discours et des tribunes, est malheureusement depuis bien trop
longtemps vraiment ignorée des préoccupations politiques de notre pays.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Le
dirigisme totalitaire, d'une esthétique officielle, conduit par l'état
culturel, depuis plus de40 ans, a exclu presque 97 % des artistes plasticiens
de France de tout le système de soutien de l'état auquel ils ont droit !</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">C'est
une situation véritablement absurde et scandaleuse aussi bien pour l'image de la
France que pour l'éducation artistique !</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">C'est
pourquoi j'ai pris l'initiative avec un groupe de professionnels de l'art, dont
vous verrez la liste dans les prochains jours, de porter la pétition que je
vous demande de regarder avec attention, de signer, et de faire circuler à vos amis.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Voici
le lien permettant de voter pour la soutenir : <a href="http://chng.it/SSPgddKjhn"><span style="color: #0563c1;">http://chng.it/SSPgddKjhn</span></a></span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Avec
votre aide nous pourrons ouvrir un vrai débat autour de la Représentation
nationale sur la création plastique en France.</span></span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Nous
pouvons espérer par la libération des expressions artistiques, un meilleur
partage de ce trésor national qu'est la foisonnante diversité de la création
plastique en France.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Merci.</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Nous
comptons sur vous !</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Bien
amicalement</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Rémy
Aron</span></span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-28439855764271560422018-06-25T01:43:00.000-07:002018-06-25T01:43:01.141-07:00« Les mirages de l’art contemporain » : nouvelle édition augmentée.
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt;">« L’artiste, aujourd’hui
[est] un simple enfant gâté [… ] le financier abêti paye magnifiquement
les indécentes petites sottises de l’enfant gâté. » Baudelaire, Salon de
1859. Cette pensée visionnaire de Baudelaire est citée au début de l’épilogue « brève
histoire de l’art financier ou l’art est-il une marchandise comme une
autre », de l’édition augmentée du livre de Christine Sourgins « Les
mirages de l’art contemporain », sorti récemment aux </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">É</span><span style="font-size: 12pt;">ditions de La Table Ronde.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt;">« Vu sa tradition
colbertiste, la France est le pays où l’art officiel est le plus féroce, à l’inverse
des USA où l’</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">É</span><span style="font-size: 12pt;">tat se mêle peu ou pas d’art. L’Amérique et de
nombreux pays eurent l’intelligence de promouvoir leur Art financier sans
étouffer peinture et sculpture, conscients que, dans le marché mondial, la part
de ces disciplines restait considérable. Cette donnée fondamentale a été perdue
de vue par les élites françaises… Normalement, un état libéral ne devrait pas s’occuper
de diriger la création. » (page 265, « Les Mirages de l’Art
contemporain », Christine Sourgins, La Table Ronde, 2005-2018)<o:p></o:p></span></div>
<br />
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-89479962129772713052016-03-04T07:28:00.000-08:002016-03-04T07:30:34.937-08:00De George Orwel "1984", du "4 août 1789" et du "Titanic".<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"></span><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">« </span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">Tout
comme dans le roman de George Orwell <i style="mso-bidi-font-style: normal;">1984</i>,
l’Histoire doit être réécrite pour y introduire des personnages dont l’existence
sert l’idéologie et en effacer d’autres qui entravent sa propagation…/… Aujourd’hui,
la volonté de noyer les langues anciennes dans les enseignements interdisciplinaires,
le fait de rendre optionnel l’enseignement de périodes telles que les Lumières
ou encore celle où l’Église exerçait un pouvoir considérable sur la société -
ce qui a participé à façonner en profondeur l’identité du peuple français -, la
ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires
participent d’une entreprise de transformation du regard des Français sur leur
identité et celle des autres. Progressivement, c’est la mémoire du peuple
français qui va s’effacer. Peu à peu, l’identité française est vidée de son contenu,
de sorte qu’un jour, on ne pourra plus guère inscrire les générations dans une
filiation historique avec celles qui les ont précédées sur le sol français.../… »
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">[pages 282-283]*</i><o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"><o:p> </o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">« Les
actions de groupe entraînent la société vers son hyper-judiciarisation. Les
rapports ne se font plus simplement entre individus, mais entre groupes ethnoraciaux…/…
Au-delà de la judiciarisation de la société, il faut prendre conscience du fait
que le climat social instauré rendra de plus en plus difficile, voire même
impossible, toute cohabitation dans la sérénité. Une nouvelle fois, l’histoire
devra établir la hiérarchie des responsabilités dans les troubles qui naîtront
de cette communautarisation. Il ne faut pas sous-estimer la force des symboles
et, dans ce cas précis, le symbole auquel il est attenté, c’est celui de la
nuit du 4 août 1789. Les Français ne sont pas les Américains. Ils ne
renonceront pas si facilement à leur histoire ni à leur culture, qui ont
façonné les paysages de leur territoire…/… » <i style="mso-bidi-font-style: normal;">[pages 287-289]*<o:p></o:p></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"><o:p> </o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">« Tandis
que le navire s’enfonce dans la froideur des mers, nos élites, tels les
musiciens de l’orchestre du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Titanic</i>,
continuent de jouer leur partition dans un mépris saisissant de ce qui se noue
pour leur peuple. Seuls comptent le temps présent et la satisfaction d’un
appétit sans limite. Leur intérêt ne coïncide plus avec celui de leur peuple... »<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> [page 303]*</i><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"><o:p> </o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">*
Extraits de « Décomposition française - Comment en est-on arrivé là ? »,
Malika Sorel-Sutter, Éditions Fayard, nov.2015.<o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-36845562154278694762016-02-02T12:14:00.000-08:002016-02-06T02:06:55.487-08:00Entre iconoclasme et idolâtrie<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">« Notre
époque semble traversée de nouveau par deux grands courants, celui de l’iconoclasme
et celui de l’idolâtrie. L’iconoclasme ne se manifeste pas seulement dans les
formes spectaculaires des destructions d’œuvres d’art, comme les bouddhas de
Bamiyam en Afghanistan, et les restes de la civilisation assyrienne*, au nom
d’un monothéisme radical qui interdit toute image et toute représentation de la
divinité, mais aussi dans un certain consensus et fanatisme laïc qui interdit dans
les écoles et bâtiments publics toute représentation ou signe religieux…/… L’art
contemporain, lui-même, semble habité par cet iconoclasme où, au nom de l’abstraction,
on bannit toute figuration de l’Absolu…/… nous sommes une société de plus en
plus iconoclaste et, de plus en plus, par la saturation omniprésente des
images, vouée au culte des idoles. » <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;">(extrait « sens
et sagesse de l’icône, entre iconoclasme et idolâtrie, caricatures et interdits
de la représentation », Jean-Yves Leloup, Uppr Éditions, 2015.)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<span style="color: black; font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 10pt;">* Destruction
des statues du musée assyrien de Mossoul, ainsi que des statues et des murs du
joyau de la cité antique de l’ère assyrienne de Nimroud, en Irak. <o:p></o:p></span><br />
<br />
<span style="color: black; font-size: 12pt;"><br />
</span><span style="color: black; font-size: 12pt;">
</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-69786012658860955012016-01-01T12:16:00.000-08:002016-02-23T14:04:32.755-08:00Sur le retrait du monde<br />
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 13pt;">« Un
temps vient où les hommes seront fous, et quand ils rencontreront quelqu'un qui
n'est pas fou, ils lui diront : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Tu
déraisonnes. </span></em>Et cela, parce qu'il ne leur ressemble pas. »</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></div>
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"></span><br />
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">(Apophtegme
d'Abba Antoine, cité par Jean Biès "Art, Gnose et Alchimie, trois sources
de régénérescence.")</span></em><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span></span><br />
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-3128687803086307232013-12-08T13:17:00.001-08:002013-12-08T13:22:18.350-08:00Comment comprendre la formule de « l’art est mort » ?<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">par Michel De Caso<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">La formule <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’art
est mort</i></b> peut paraître abrupte au premier abord. Sans doute doit-elle
être quelque peu précisée. Cette formule s’inscrit en fait dans la même veine
que la formule <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dieu est mort</i></b>. Comme
celle-ci, elle se veut sans concession et, sur le plan philosophique, elle l’est.
<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Pour autant, à un certain niveau
de réalité, ces formules peuvent paraître à l’emporte-pièce et absurdes. Comment
en effet avait-on pu prétendre que <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dieu était mort</i></b> ? Comment Dieu aurait-il pu
mourir ? De même, comment peut-on prétendre que <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’art est mort</i></b> ? Comment
l’art pourrait-il mourir ? C’est pourquoi appliquées à la réalité ultime, ces
formules doivent être d’abord comprises sur le mode du pamphlet. <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Il n’empêche que dans
l’immédiateté du temps, celui auquel nous avons accès, elles recouvrent une
certaine réalité. <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Focalisons-nous ici
uniquement sur la formule <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’art est mort</i></b>. <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Les arts plastiques ont été
à la pointe du constat de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">la mort de l’art</i></b>, n’ayant plus aucun
critère de sélection formelle depuis belle lurette.* <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">La mort de l’art</i></b> trouve en
eux ses meilleurs modèles. C’est ainsi que la conception de l’art qui avait
prévalu pendant des siècles commença à cesser d’abord dans les arts plastiques.
<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Après avoir légitimé des
œuvres plastiques au nom de la rupture avec l’art originel, depuis quelques
décennies, nous avons eu droit à tout un ensemble de discours assignant à
l’œuvre d’art des fonctions pour le moins changeantes. Ainsi, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous avons entendu que l’œuvre plastique est
au service de la psychanalyse, de la société, de la nature, de la révolution,
de la spontanéité, de la fraternité, de l’immanence, etc… Au début, la
légitimation intellectuelle avait trouvé sa réponse dans des propositions
plastiques ouvertement faites contre l’art et, en fin de route, les mêmes
propositions furent légitimées au nom de l’art. Depuis quelque temps déjà, en
effet, c’est bien au service de l’art que la cause de l’anti-art est affairée.
Il est difficile d’aller plus loin dans l’arnaque intellectuelle.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Pourtant ces différentes
astuces sémantiques fonctionneront aussi longtemps qu’elles répondront à un
triple besoin. D’abord, le besoin narcissique du spectateur qui se réjouit de
ce nivellement formel par le bas. Ensuite, l’intérêt économique des marchés avec
leur besoin incessant de renouvellement de marchandises. Enfin, la visée
idéologique des pouvoirs politiques qui attribuent à l’art la seule fonction de
favoriser le lien social. <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Aujourd’hui, suite aux
différentes prises de positions des uns et des autres, les langues se sont
déliées et les choses ont désormais été dites et écrites. <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Bien sûr, le constat de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
mort de l’art</i></b> n’est pas fait pour recueillir l’assentiment général. Par
définition, nombreux sont ceux qui ne le partagent pas. Peut-être
changeront-ils d’avis lorsque, habitués à prendre le train en marche, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
mort de l’art</i></b> aura été historicisée ; mais cela, ce n’est pas pour
demain !<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">En outre, la philosophie même
de ce site internet fait que le point de vue de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">la mort de l’art</i></b> n’a pas
à chercher à convaincre qui que ce soit de sa validité. Il suffira que certains
s’y retrouvent. Pour le reste, chacun peut continuer à défendre ses intérêts
particuliers et à comprendre le monde depuis son propre point de vue… jusqu’à
ce que, vraiment,…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’arrêt mord !<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><o:p> </o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">* D’autres expressions
artistiques, du moins dans un premier temps, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>peuvent être moins touchées du fait même de
leur nature qui exige un apprentissage technique sévère. Il en est ainsi, par
exemple, de la musique et de la danse. <o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-57729135476574148452013-11-06T10:09:00.000-08:002013-11-06T10:09:07.063-08:00L’art est mort, et les artistes, aussi.
par Michel De Caso<o:p></o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<o:p> </o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Aujourd’hui, celui qui désire comprendre la logique
infernale des idéologues de l’art dit <i style="mso-bidi-font-style: normal;">contemporain</i>
a désormais à sa disposition deux livres supplémentaires (1). Leur lecture lui
donnera une série d’informations capitales qui lui permettront de mieux saisir
les tenants et aboutissants de cet "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">art
contemporain qui n’est pas l’art d’aujourd’hui mais un label qui estampille une
production particulière : l’art conceptuel, promu par le réseau
international des grandes institutions et, en France, par l’État.</i>
"(2).<o:p></o:p></div>
<o:p> </o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Je fais partie de ces "artistes" qui ont débuté
leur "carrière" dans le début des années 80, au début précisément de
la "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">mise à mort bureaucratique de la
peinture</i>" (3). Dans ces années-là, nous avions été nombreux à croire
que la roue tournerait et que ce non-art qui se hisse au niveau de l’art
finirait bien par s’essouffler. Ce que nous n’avions pas réellement envisagé,
c’est qu’une société a les "artistes" qu’elle mérite ou ceux dont
elle a besoin, ce qui revient au même. Aussi, pour notre part, il est devenu
vain de s’expliquer encore et encore sur des évidences. Nous avons participé en
son temps à tout ce travail de décryptage et il n'est plus vraiment d'actualité de continuer. Nous
laissons toutefois à d’autres cette lourde tâche d’information, d’autant plus
qu’ils s’en acquittent parfaitement…<o:p></o:p></div>
<o:p> </o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Au moment où "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">tout
le monde est sommé de devenir artiste</i>"(4), alors que "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">tout est art et tout le monde est artiste</i>"(5),
comme "enterrés vivants", nous prenons le large. Il est vrai que
notre lucidité est à la hauteur de notre pitoyable constat. Alors, bien sûr, s'agit-il
de continuer la pratique artistique, mais il est tout aussi important de ne rien
en attendre et d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">apprendre à faire avec</i>.
Ne faut-il d’ailleurs pas toute une vie pour <i style="mso-bidi-font-style: normal;">apprendre à faire avec</i> ? Notre reliance au métier et à toutes
les prodigieuses richesses du passé n’étant plus de saison, laissons passer
l’orage et restons disponible au cas où, lorsque, tombés au fond de l’abîme, il
sera devenu inéluctable de remonter.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<o:p> </o:p></div>
Alors, loin des vernissages mensongers et autres farces
médiatiques, c’est toujours dans le silence de l’atelier que nous trouverons la
force et la sagesse de poursuivre inlassablement notre quête artistique, même
si de fait, aujourd’hui, l’art est mort et les artistes aussi. Comme Aude de
Kerros l’écrit à la fin de son livre, "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">le
signal est donné, il est temps aussi pour tous de quitter le bateau de l’art
contemporain et de passer à autre chose.</i>"(6). Quand le bateau reste manifestement
à quai, convient-il en effet de changer de véhicule…<o:p></o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(1)</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">-
"1983-2013 – années noires de la peinture", Aude de Kerros / Marie
Sallantin / Pierre-Marie Ziegler, édition Pierre-Guillaume de Roux, octobre
2013.<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">-
"L’art caché - les dissidents de l’art contemporain", Aude de Kerros,
2° édition complétée, Ed. Eyrolles, septembre 2013.</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(2)
extrait 4° de couverture de "L’art caché".</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(3)
Sous-titre de "1983-2013, années noires de la peinture".</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(4)
page 293, "L’art caché".<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(5)
page 294, "L’art caché".</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(6)
page 304, "L’art caché".</span><span style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-67566374809512925482013-02-18T06:26:00.002-08:002013-02-18T06:56:47.351-08:00«Je leur ai jeté le porte-bouteilles et l'urinoir à la tête comme une provocation et voilà qu'ils en admirent la beauté»*<span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="color: black;">
</span><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/02/15/03015-20130215ARTFIG00273-christine-sourgins-tous-ses-heritiers-ont-trahi-duchamp.php"><strong>Lire l’entretien</strong></a> de
Christine Sourgins donné à Valérie Duponchelle à propos de Marcel Duchamp dans
Le Figaro du 15 février 2013, page 28.<o:p></o:p></span></span><br />
<span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="color: black;">
</span></span><span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Extraits :<o:p></o:p></span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">
<span style="color: black;">
</span></span><span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« … Dès 1962,
Duchamp s'indignait de la récupération dont il était l'objet: "Je leur ai
jeté le porte-bouteilles et l'urinoir à la tête comme une provocation et voilà
qu'ils en admirent la beauté.", lit-on dans sa Lettre à Hans Richter en
novembre 1962. Duchamp trouva "emmerdatoire" une manifestation de
BMPT (nom du groupe formé par Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier
et Niele Toroni entre 1966 et 1967, NDLR), aux Arts déco en 1967: ces jeunes se
prenaient trop au sérieux à son goût… »</span><span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<span style="color: #333333; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">
<span style="color: black;">
</span></span><br />
<span style="font-size: x-small;">* Marcel Duchamp</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-86217234890070321212013-02-14T12:36:00.004-08:002013-02-14T12:38:55.214-08:00Bibliographie chronologique de Laurent Danchin, MAJ 2013.Un document exceptionnel :<br />
la bibliographie chronologique établie par Laurent Danchin, mise à jour 2013.<br />
Pour mieux comprendre le débat français sur l'art contemporain.<br />
<a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pdf/BIBLIO_DANCHIN_MAJ2013.pdf">Cliquez ici pour accéder au fichier PDF</a>.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-81223538509482003542012-09-13T00:37:00.001-07:002013-02-14T12:51:29.811-08:00Un signe des temps : le chaos symbolique.<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-themecolor: text1;"><o:p><span style="font-size: small;">
</span><span style="font-size: small;"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;">par Michel De Caso</span><o:p></o:p></span></o:p></span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;">
<u1:p></u1:p>
</span><br />
</span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-themecolor: text1;"></span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-themecolor: text1;"><div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><u1:p></u1:p><span style="font-size: small;">Il
faut lire le livre d’Aude de Kerros, "<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sacré art contemporain</i></b>" (<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ed.
Jean-Cyrille Godefroy, 2012</i></b>) pour saisir les multiples facettes du jeu
machiavélique exercé par les théoriciens de l’AC<em>(1).</em></span><span style="font-size: x-small;"><sup> </sup></span><span style="font-size: small;">Outre
des informations de premier ordre, souvent ignorées de ceux qui sont exclus des
réseaux de l’AC, De Kerros se livre à un incontournable décryptage des tenants
et aboutissants de l’idéologie en question. Car c’est bien d’idéologie dont il
s’agit, avec ses interdits, ses sous-entendus, ses préférences, ses connivences
et ses intérêts. Le livre montre notamment la connivence qui existe désormais
entre les membres éminents du clergé catholique et les fonctionnaires
représentant l’AC, dont l’exemple du Collège des Bernardins à Paris se veut la
figure de proue.</span></span><o:p></o:p></div>
<span style="font-size: small;">
<u1:p></u1:p>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><u1:p></u1:p><span style="font-size: small;">Si
certains encore doutaient des intentions de l’AC, ce livre devrait leur
permettre de saisir pourquoi les protagonistes de l’AC et leurs suiveurs en
sont arrivés à cette haine du métier et de la forme. Le lecteur perspicace
saisira comment l’AC revendique le partage narcissique de la nullité et de
l’abject. Comment dans son obsession de ne pas plaire et de questionner par le
détournement systématique, il façonne des générations d’intellectuels
post-modernes qui s’honorent de revendiquer tout et son contraire. Finalement,
leurs discours est à la hauteur de la schizophrénie de notre monde. Depuis des
décennies, nous aurons entendu tous les justificatifs pour mettre à bas
l’opérativité de l’art. Les raisons de la haine de l’art ont tour à tour été
révolutionnaires, sociales, plastiques, psychanalytiques… Elles sont
aujourd’hui religieuses. Pour certains, le rêve s’est réalisé : la
transcendance horizontale s’est enfin substituée à la verticale. Le chaos
symbolique peut s’installer. </span></span><o:p></o:p></div>
<span style="font-size: small;">
<u1:p></u1:p>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><u1:p></u1:p><span style="font-size: small;">Hé
bien oui, l’art est mort en ce sens qu’il n’est plus utile au monde
contemporain. Dit d’une autre façon, il est clair qu’une société a l’art
qu’elle génère. L’AC est donc effectivement le révélateur de notre monde et,
dans ce monde qui est tel qu’il est, ce sont les financiers qui s’en sortent le
mieux. Au citoyen, on lui demande d’aller voir les expos d’AC et s’il n’y va
pas, c’est l’AC qui vient à lui. La seule initiative qu’on lui laisse, c’est la
possibilité de diriger ses illusions dans un bulletin de vote périodique…. Pour
le reste : n</span></span><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;">ihil novi sub sole <em>(2).</em></span></span><span style="font-size: x-small;"><sup><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"> </span></sup></span><span style="font-size: small;"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;">D’une certaine façon, et sans que cela soit une adhésion
au dadaïsme - loin s’en faut-, les dadaïstes sont au pouvoir mais la différence
entre les dadaïstes historiques et ceux d’aujourd’hui, c’est que les premiers
n’étaient pas au pouvoir, et ce détail change tout ! Alors, souvenons-nous de
la réflexion du grand Tarkovski :« </span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">La culture de masse nous empêche de nous
tourner vers les questions fondamentales de l'existence et de nous assumer en
tant qu'êtres spirituels.</i></b> »<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-size: small;">
<u1:p></u1:p>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><u1:p></u1:p><span style="font-size: small;">Terminons
tout de même par une note d’espoir exprimée par De Kerros, l’Espérance n'étant
pas l’une des trois vertus théologales de la voie chrétienne ? « <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pourtant
cette pratique de l’Art, non duchampienne qui recherche l’accomplissement de la
forme pour délivrer le sens, existe aujourd’hui et existera aussi longtemps que
l’humanité elle-même. Elle procède du circuit qui s’établit naturellement entre
le cerveau, l’œil et la main de l’homme dont l’exigence est de créer. </i></b>»
<em>(3)</em> <o:p></o:p></span></span></div>
<span style="font-size: small;">
<u1:p></u1:p>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<o:p><span style="font-size: small;"> </span></o:p></div>
<span style="font-size: small;">
</span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-themecolor: text1;"><u1:p></u1:p>(1) Acronyme désignant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Art Contemporain</i> et correspondant non pas à l’art d’aujourd’hui
mais à une mentalité née dans les années 1914-17 avec les premiers ready-made
de Duchamp. Il s’agit d’un non-art essentiellement conceptuel qui, entre
autres, rejette toute approche sensible et formelle. C’est précisément ce type
de non-art dont raffolent nos élites intellectuelles.</span><br />
<br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-themecolor: text1;">(2) Rien de nouveau sous le soleil.</span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-themecolor: text1;"></span><br />
<span style="color: black; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-themecolor: text1;">(3) "Sacré art contemporain", page 115.</span></span><br />Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-46353040913228953612012-01-25T12:12:00.000-08:002012-01-25T12:13:59.561-08:00« Coup de torchon à la Tate Britain »*<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« D’après le "Sunday Times" du 15 janvier 2012, trois experts des Maîtres historiques, dont un de renommée internationale, viennent de claquer la porte de la "Tate Britain" qui regroupe les collections d'art britannique, de la Renaissance à aujourd’hui. Le musée étant dirigé par Penelope Curtis dont les vues "modernistes" sont connues, désormais tous les postes importants sont occupés par les tenants de l’art très contemporain à l’assaut du patrimoine. Un éminent universitaire, qui a demandé l’anonymat, (c’est dire si la liberté démocratique règne dès qu’il s’agit d’AC !) constate que désormais le patrimoine historique est considéré comme mineur : "La Tate manque à son obligation statutaire de gardien de la meilleure collection historique de l’art britannique au monde. On ne peut plus enseigner l’art britannique à partir de ce qu’il y a sur les cimaises." conclut-il. Car une partie des collections est désormais reléguée aux réserves, à part les Turner. (Turner est intouchable, car produit d’appel de l’industrie touristique). A la place des chefs-d’œuvres de Stubbs, de Hogarth ou autres, on trouve l’œuvre de Cerith Wyn Evans, soit un candélabre à la flamme vacillante, accompagné d’une bande-son qui répète en boucle "Ouais" ; le tout occupe une salle entière. Voilà comment désormais la "Tate Britain" éclaire le monde de la culture…/… »<br />
<br />
* Extrait du "<a href="http://sourgins.over-blog.com/pages/Grain_de_sel-5266347.html">Grain de sel</a>" du 24-1-12 de Christine Sourgins</span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-10937190123043987322012-01-12T11:35:00.000-08:002012-01-12T11:37:57.830-08:00« Style de vie »*<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">« … De façon générale, nous nous sentons menacés par toutes sortes de dangers, complaisamment rappelés et mis en exergue dans la plupart des discours politiques, lesquels ont cessé depuis longtemps les lendemains qui chantent ou le Grand Soir. Rien d’apocalyptique pourtant, sauf à considérer que la fin de l’euro - l’Eurogeddon, disent les banquiers américains - pourrait en faire office, ce qui serait une preuve de plus de l’incroyable manque d’imagination d’une époque dont les nouveaux prophètes sont les économistes en chef des grandes banques internationales. Aucune menace de guerre à l’horizon, en tout cas pour nos contrées européennes. Nulle famine en vue. Pour le dire en d’autres termes : ce n’est pas notre survie qui est menacée, mais tout simplement notre style de vie. Un style de vie ou la "création de la valeur" (financière) a remplacé l’idée de valeur tout court, et où la croissance économique est devenue la mesure de toute chose. Entretenir l’angoisse en multipliant les objets d’inquiétude (dette, euro, sécurité, immigration…) est une manière pour le Pouvoir de couper court à tout débat de fond sur cette question fondamentale du style de vie, et par exemple sur ce que pourrait signifier aujourd’hui l’idée de bien commun en dehors d’une note AAA décernée par Standard & Poor’s. Si l’année 2012 doit donc être décisive pour notre pays (et un peu au-delà), souhaitons qu’elle le soit d’abord dans ce renouvellement radical des termes du débat public… »</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">* Extrait de l’éditorial de Jérôme Anciberro, "Style de vie", revue "Témoignage Chrétien" n°3474, 5-1-2012, page 3. </div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-27373099750452653322011-11-25T12:40:00.000-08:002012-01-12T11:37:00.380-08:00Le marché financier de l’art est à la FIAC – Et les autres marchés ?<span style="background-color: #fff2cc;"><span style="background-color: #ffe599;"><span style="background-color: #f9cb9c;"><span style="background-color: #fff2cc;"></span></span></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">par Aude de Kerros</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black; font-size: 18pt;"></span><span style="color: black;">A partir du milieu des années 90 le marché de l’art de la création actuelle c’est fracturé. Deux types de marchés sont alors apparus : l’un purement financier et l’autre fantomatique en raison de son absence de visibilité. </span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><b><span style="color: black;">Le « monopsone caché »</span></b><span style="color: black;"></span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">« Le règne des réseaux : Un seul type de marché règne sur l’international celui de « l’art contemporain » dont la caractéristique est le fonctionnement en réseau, en cercle fermé, sécurisant la valeur. Les œuvres aux formats géants, principalement conceptuels, réservés aux hyper riches, atteignent des prix pharamineux. Le délit d’initiés et la pratique du trust est le moteur de la valeur. Toute la chaine des producteurs de la consécration monétaire y sont présents: Le collectionneur dominant, également propriétaire d’une Fondation, d’une maison de vente, de galeries, de médias ou de sociétés acheteuses d’espaces publicitaires, est entouré de ses amis collectionneurs cooptés et prêts à entrer dans le jeu de la spéculation. Il entretient les meilleures relations du monde avec l’Etat qui légitime ses choix en les exposant dans les lieux du pouvoir et du grand patrimoine. Ce marché truqué accapare par son spectacle toute la visibilité et les circuits d’argent, rejetant dans l’ombre les marchés ouverts. La limite du « Financial art » est cependant la survie de son réseau.</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Le marché des « émergeants » : Un marché plus ouvert sous-tend cependant ce système fermé: Le marché dit des artistes « émergeants » soutenu par un premier réseau composé d’écoles d’art, de galeries et d’institutions. A New York, les candidats à la cooptation par les réseaux « financiers » ont 4 ans pour y entrer. S’ils échouent mieux vaut changer d’activité !</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><b><span style="color: black;">Les marchés fantômes</span></b><span style="color: black;"></span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">« Le Marché aux Puces » : Cette appellation peu valorisante est due à la grande quantité d’œuvres hétéroclites proposées sur ce marché anarchique, dispersé, divers, multiforme. Le bon et le pire sont au même niveau. Il n’y a pas de filiaires de reconnaissance. Les prix sont modestes, les amateurs cherchent le coup de cœur, c’est un vrai marché mais l’absence d’évaluation cultivée a pour conséquence un effondrement progressif de la valeur intrinsèque de l’art proposé à la vente.</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Les petits marchés : Dans des lieux confidentiels, connus d’amateurs raffinés et cultivés, mais souvent aux moyens limités, des œuvres telles que la gravure, ou même la sculpture, bénéficiant d’un tirage limité, sont achetées et collectionnées par un public de connaisseurs. Il y a des trésors sur ces marchés.</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Quelques galeries de bon niveau existent. Elles pratiquant le soutien de courants divers et importants quoiqu’invisibles médiatiquement. Elles tâchent de trouver les meilleurs artistes et de les défendre sur le long parcours que suppose une véritable création. Il en est d’anciennes dans le métier, les plus connues ont été mises à la porte de la FIAC et des Foires internationales vers 1993, malgré leur succès sans faille. Elles étaient présentes à la FIAC dés le début et pendant 17 ans. La raison de l’exclusion a été le mot d’ordre « pas de peinture ! Pas de sculpture ! Pas de gravure ! Le concept seul est admis ! » C’est à ce moment là que le marché de l’art actuel s’est scindé en deux. Quelques nouvelles galeries de ce genre ont vu le jour ces dernières années. Elles croient à l’art et résistent face à l’AC, par conviction, par esprit d’aventure... Les prix y sont raisonnables et les amateurs achètent par goût, la spéculation n’est pas leur priorité.</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Les galeries hors de France : La fermeture du système atteint un paroxysme en France. La peinture y est condamnée par l’Etat lui-même. Son autoritaire gouvernance de la création n’a autorisé que le concept, trente ans durant. Le marché intérieur a été profondément perturbé par une sorte de concurrence déloyale et un accaparement des lieux prestigieux, des médias, des mécènes et des collectionneurs. Bon nombre d’artistes français renommés, vivent grâce à des galeries hors de France. </span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">D’autres solutions ont permis de faire face à cette grande perturbation de l’évaluation de la valeur artistique :</span></div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Le cercle d’amateurs : Des personnes se sentant concernées par la valeur d’une œuvre soutiennent un artiste qui apparaît peu ou pas sur les marchés. Ce cas de figure a concerné, par exemple, le peintre Balthus pendant la dernière partie de sa vie. L’œuvre peu abondante et à contre courant a pu être menée à bien grâce à quelques collectionneurs passionnés.</span><br />
</div><div class="MsoNormal" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(255, 242, 204);"><span style="color: black;">Le marché reporté à plus tard : Je citerais le cas extrême d’un peintre aux œuvres d’une grande harmonie et virtuosité, « inadmissibles » par ce fait. N’ayant pas d’héritiers directs, elle a prévu bien avant sa mort de murer son fond d’atelier dans une cave pour n’être ramené à la vue que 50 ans plus tard. Des solutions proches sont pratiquées mettant à contribution le « mécénat amoureux » et le « conservatoire familial » qui permet de remettre à plus tard l’essentielle évaluation d’une œuvre de valeur. </span><span style="background-color: #fff2cc; color: black;">Dans le monde de la création, si « l’AC » est le miroir des produits financiers, par contre le cinéma, la musique, le design, la littérature ont tendance à devenir des « produits de consommation » de masse. </span><span style="color: black;">L’art contemporain « produit financier » n’a aucune légitimité, par contre la production « mainstream » de « produits culturels » se justifie et peut même être de qualité. Il ne faut cependant pas perdre de vue que l’art obéit à d’autres nécessités que celles de la rentabilité, de l’évènement, du marketing et meurt sans un espace de gratuité et de liberté. La civilisation est à ce prix. »</span><span style="background-color: #fff2cc; color: black;"></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-52822057822205649082011-05-17T00:24:00.000-07:002011-12-19T12:45:33.349-08:00Le choc des bureaux *<div style="background-color: #fff2cc; text-align: justify;">par Michel De Caso<br />
On savait depuis quelques décennies que les artistes n’étaient plus les acteurs de l’histoire de l’art. Avec la fin de la transmission de la main qui pense, un manteau mental s’était en effet progressivement déposé sur les ateliers et les outils avaient cessé d’être écoutés. Les mots s’étaient substitués au langage des formes et la transmission des maîtres étaient devenue inutile. Les critiques se mirent alors à parler, à beaucoup parler. Au début, habilement soutenus, certains discours eurent même quelques portées mais à force de démontrer tout et son contraire, leurs démonstrations s’asséchèrent. <br />
C’est alors que les fonctionnaires de l’art commencèrent à exiger de goûter à la source créative, fut-elle tarie. Déjà, ils ne réclamaient plus d’artistes et l’art lui-même se mesurait selon le « ça c’est cher ». L’art était mort et l’époque leur appartenait. Après le choc des mots, le choc des bureaux fit entendre son tumulte et nul ne sait encore aujourd’hui combien de levées de lunes cela durera. Pour l’heure, des outils continuent d’émettre dans d’obscurs ateliers, et une douce chaleur y entretient le feu, le temps d’une couvaison. Longue vie aux oiseaux… <br />
<br />
* A propos du débat autour de la présidence de Chaillot II. <a href="http://www.face-art-paris.org/?p=807">Plus d'infos</a></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-84505228986840360162011-03-31T01:00:00.000-07:002011-12-19T12:45:53.005-08:00L’Art est mort, vive l’AC !<div style="background-color: #fff2cc; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En ses temps crépusculaires, reprenant la <a href="http://sourgins.over-blog.com/pages/Grain_de_sel-4079221.html">rubrique de Christine Sourgins</a>, citons ici la conclusion du dernier livre de Jean Clair, « l’hiver de la culture ». </span><br />
<span style="font-size: small;">« Les gesticulations convenues des gens d’Eglise et des fonctionnaires d’Etat admirant "l’art contemporain", si contraires à leurs fonctions et à leur mission, évoquent les pantomimes burlesques des Fêtes des Fous lorsque le Moyen-Âge touchait à sa fin. Cela aurait peu d’importance. Combien d’artistes, dans le siècle qui s’est achevé et dans celui qui commence, incomparablement plus maltraités que leurs compagnons de la fin de l’autre siècle qu’on avait appelés des artistes "maudits", ont-ils disparus, en effet sacrifiés, dans l’indifférence des pouvoirs supposés les aider, morts sans avoir été reconnus désespérés trop souvent de cette ignorance ? C’est pour eux que ce petit livre aura été écrit. »</span> </div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-39143927522373165032011-02-20T10:30:00.000-08:002011-02-20T12:24:11.258-08:00Chronique d’une dissidence en démocratie.<div class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"> par Michel De Caso<br />
Chronique d'une dissidence en démocratie :<br />
- Le « plastiquement correct »<br />
- Dissidence et orthodoxie<br />
- Sur quelques ostracismes notoires<br />
- Multiplicité et unité républicaine<br />
<a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pdf/ChroniqueDeCaso.pdf">Cliquez ici</a></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-38890224821883791372011-01-10T12:10:00.000-08:002011-01-12T15:12:28.401-08:00« Note de vocabulaire à propos de la notion d’"art" »par Aude de Kerros<br />
Article paru dans Liberté Politique.com<br />
En quoi « les mots "Art", "Art contemporain" et "Financial Art" sont trois notions différentes »?<br />
<a href="http://www.libertepolitique.com/culture-et-societe/6473-note-de-vocabulaire-a-propos-de-la-notion-dart">Cliquez ici</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-18423630539096044172010-09-23T13:06:00.000-07:002010-09-23T13:14:58.103-07:00« La légende d’un art séditieux »<div style="text-align: justify;">Les prises de position critique vis-à-vis de l’art contemporain institutionnalisé s’expriment désormais librement. Il en est une que nous avons remarquée pour sa pertinence et c’est à la perspicacité et au talent de Sébastien Lapaque que nous la devons. Ce dernier précise notamment en quoi « loin de troubler l’ordre social, la déconstruction et la rupture sont devenues la norme » et « contrairement à ce qui se raconte pour soutenir la légende d’un art séditieux, le rebelle chic participe du système ; et il y participe même très bien. »<br />
Il aurait été dommage de supprimer des passages du texte de Sébastien Lapaque. Le voici donc dans son intégralité sous forme pdf : <a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pdf/SebLapaque.pdf">cliquez ici</a> .</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-65253403503490693382010-09-16T11:39:00.000-07:002010-09-23T12:59:08.590-07:00Morale ou politique ?<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal" align="justify"><span style="color:black;">La « morale » ne peut-elle se vivre qu’en dehors du champ politique ? De même, la « politique » est-elle inévitablement amorale ? Finalement, doit-on choisir entre « morale » ou « politique »? Dans une récente chronique, le philosophe André Comte-Sponville nous invite à <span style="font-size:+0;"></span>une fine réflexion à ce propos. Nous avons pensé utile de reprendre ici quelques extraits de sa chronique :<br />« … Nous avons besoin de morale, pour nous gouverner nous-mêmes, et de politique, pour gouverner ensemble le peuple que nous formons…/… Aussi faut-il les prendre ensemble (elles sont toutes deux nécessaires), mais sans les confondre. Donner le pouvoir à un escroc ? Ce ne serait pas raisonnable. </span><span style="color:black;">À un raciste ? Ce ne serait pas acceptable. Ce n’est pas une raison pour confondre une élection, par exemple présidentielle, avec un prix de vertu. Méfions-nous des bons sentiments, de la bonne conscience, et même de nos colères, qui voudraient nous faire croire que morale et politique<span style="font-size:+0;"> </span>sont du même côté - le nôtre !-, ce qui laisse entendre que nos adversaires, en politique, sont forcément du côté du mal ou de l’erreur…/…<br />La gauche n’a pas le monopole du cœur, ni la droite le monopole de la compétence. La politique n’oppose pas les bons aux méchants (contrairement à ce qu’on croit souvent à gauche), ni les intelligents aux imbéciles (contrairement à ce qu’on croit parfois à droite)…/...<br />La morale n’est pas politique : elle n’est ni de droite ni de gauche. La politique n’est pas morale : ce ne sont pas les plus vertueux qui gouvernent, mais ceux qui ont gagné les élections… » (1)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="color:black;">(1) Extraits de la chronique de André Comte-Sponville, « Morale et politique », in « Le Monde des Religions », sept-oct 2010, n°43, p.82.</span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-85607666164140104922010-02-09T08:03:00.000-08:002010-02-09T15:09:05.280-08:00Recherche démocratie, désespérément !Recherche démocratie, désespérément ! Pièce en 3 actes.<br />Acte 1<br /><div align="justify">Dans son <em>Dictionnaire philosophique portatif</em>, paru en 1764, Voltaire s'exprime ainsi à propos de la démocratie : " Le grand vice de la démocratie n'est certainement pas la tyrannie et la cruauté (...) Le véritable vice d'une république civilisée est dans la fable turque du dragon à plusieurs têtes et du dragon à plusieurs queues. La multitude des têtes se nuit, et la multitude des queues obéit à une seule tête qui veut tout dévorer."</div><div align="justify">Acte 2</div><div align="justify">En 2010, dans sa présentation de Voltaire, le site de <a href="http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/voltaire/">Culturesfrance</a> présente ainsi l'éminent philosophe : " <em>Ne fera-t-on jamais taire cet homme ?</em> , aurait dit Louix XV excédé. De fait, sans doute parce que la censure et les hommes de pouvoir ont cherché sans relâche à le bâilloner, Voltaire a crié toute sa vie plus fort que les autres."</div><div align="justify">Acte 3</div><div align="justify">Dans leur article "Le faux dilemme de Venise", paru dans "<a href="http://www.artclair.com/jda/index.php">Le Journal des Arts</a>" n° 318, Gaël Charbau et Stéphane Corréard réactualisent de façon pathétiquement magistrale, pourrait-on dire, la terrible actualité de la mise en garde de Voltaire, prenant ainsi au mot la présentation faite de l'illustre philosophe par Culturesfrance : " Des goûts et des couleurs, mieux vaut souvent ne pas discuter. Notamment lorsqu'il s'agit de déterminer quels artistes auront les honneurs de la République à Venise, mais aussi à Versailles ou au Grand Palais... Au-delà des préférences artistiques, cependant, c'est bien la question du mode de désignation des artistes qui devrait faire débat, d'autant que les mêmes noms semblent souvent revenir en boucle. Imaginons un monde idéal où ... "</div><div align="justify"><a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pdf/JournalArtsFev10.pdf">Lire la suite en cliquant ici </a>(fichier pdf)</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-81976051329068332632009-12-20T02:45:00.000-08:002010-02-10T10:35:56.702-08:00Violence du dispositif et dérive néo-libérale.<div align="justify">par François Derivery, Claude Rédélé et Martine Salzmann.<br />Extrait de la revue Ecritique n°9.<br />Retour sur <em>La force de l’art n°2</em> : v<em>iolence du dispositif et dérive néolibérale.</em><br />Constat et décryptage.<br />" Depuis 1972, en France, l'institution s'est donnée pour mission d'orienter la création artistique vers les attentes du marché. Les expositions officielles d'art contemporain ont depuis moins servi l'art, comme elles le prétendent, que précipité sa perte d'indépendance et le renoncement des artistes face aux décideurs..."<br /><a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pdf/Ecritiq_8-09.pdf">Cliquez ici</a> pour lire la suite (fichier pdf).</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-33049439748966242302009-10-08T08:13:00.000-07:002010-02-10T10:35:40.201-08:00Blabla, Bling-bling & Bobo.<div align="justify">par Michel De Caso.<br />Les arts plastiques, c'est plastiquement vivant, et puis, tellement festif que c'est vraiment sympa. L'art enfin à la portée de tous. La révolution dans les têtes des citoyens et une nouvelle conscience planétaire à l'horizon pour nos enfants. Tous des artistes, vous dis-je ! Que ce symbolisme de bazar est plaisant. Le sacré enfin désacralisé. La révolution au pouvoir. Ce qu'il est touchant de toucher la vérité par ces mots tronqués. Combien il est grisant d'être amené sur les bords de l'abîme. La confrérie des trois B (Blabla, Bling-bling et Bobo) est vraiment le nec plus ultra en matière de contemporanéité. Des néons, des boulevards et des nuits blanches. Blanc est le Noir. Merci pour eux…</div>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-48104933611289341912009-06-11T05:14:00.000-07:002009-06-11T05:24:19.047-07:00À propos de «Art et Voyeurisme, des Pompiers aux Postmodernes», de F. Deriverypar Martine Salzmann.<br />Extrait :<br /><div align="justify">« ... Les stratégies des peintres Pompiers tardifs et des artistes Postmodernes diffèrent par leurs moyens techniques et formels, mais François Derivery met sur un pied d’égalité ces mouvements pourtant réputés sans commune mesure. Il pose sur les œuvres un regard qui observe, réfléchit et remarque les mêmes attitudes : un goût immodéré pour la performance spectaculaire, une asthénie de l’esprit critique, une immobilisation du regard tendu dans une posture extrême, trop proche ou trop distanciée, une disparition de toute complexité conceptuelle, un appétit cognitif atteint d’anorexie, et enfin une incapacité à s’ouvrir à la diversité du monde et à observer le réel pour "<em>soumettre au doute les certitudes du voir"</em>...»</div><a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pages/Salzmann1.htm">Cliquez ici pour lire la totalité du texte.</a>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-8784336528240465832009-05-06T00:30:00.000-07:002009-05-06T07:30:08.096-07:00La question des "vraies valeurs".par François Derivery.<br />« Avec la crise financière ce n’est pas seulement la valeur marchande et l’intérêt spéculatif de l’Art Contemporain qui sont en chute libre. Sa qualité même d’<em>art</em>, qui faisait hier l’unanimité, fait aujourd’hui question. L’Art Contemporain ne se vend plus ou moins bien : du coup est-ce qu’il s’agit bien d’art ? La confiance s’effiloche et, pour la relancer, pour rassurer les acheteurs, le marché, par la voix de ses représentants, proclame la fin des <em>valeurs surfaites</em> … »<br /><a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pages/DeriveryMai09.htm">Cliquez ici pour lire la suite</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8054636850494405241.post-62670238895216660772009-04-30T02:07:00.000-07:002009-05-11T01:46:28.573-07:00"La Force de l'art 02" au Grand Palais : un spectaculaire contre-sens.<div align="justify">par Pierre Souchaud.<br />L'exposition du Grand Palais "La Force de l'art" est définie par le directeur de la revue Artension comme un spectaculaire contre-sens économique, sociologique, artistique et historique.<br /><a href="http://www.debat-art-contemporain.info/html/pages/ForceDeLart.htm">Cliquez ici pour lire son analyse</a></div>Unknownnoreply@blogger.com1