25 juin 2018

« Les mirages de l’art contemporain » : nouvelle édition augmentée.


« L’artiste, aujourd’hui [est] un simple enfant gâté [… ] le financier abêti paye magnifiquement les indécentes petites sottises de l’enfant gâté. » Baudelaire, Salon de 1859. Cette pensée visionnaire de Baudelaire est citée au début de l’épilogue « brève histoire de l’art financier ou l’art est-il une marchandise comme une autre », de l’édition augmentée du livre de Christine Sourgins « Les mirages de l’art contemporain », sorti récemment aux Éditions de La Table Ronde.
« Vu sa tradition colbertiste, la France est le pays où l’art officiel est le plus féroce, à l’inverse des USA où l’État se mêle peu ou pas d’art. L’Amérique et de nombreux pays eurent l’intelligence de promouvoir leur Art financier sans étouffer peinture et sculpture, conscients que, dans le marché mondial, la part de ces disciplines restait considérable. Cette donnée fondamentale a été perdue de vue par les élites françaises… Normalement, un état libéral ne devrait pas s’occuper de diriger la création. » (page 265, « Les Mirages de l’Art contemporain », Christine Sourgins, La Table Ronde, 2005-2018)

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