20 oct. 2008

Vers la fin du système de l’art contemporain ?

par Fred Forest.
Colloque International Artmedia X
, 12 et 13 décembre 08, BNF et INHA : ouverture des travaux Edgar Morin. Esthétique, Ethique, Communication technologique ou le destin du sens. Concept et organisation Mario Costa / Fred Forest.
« Sommes-nous au commencement de la fin pour le système de l'art contemporain? L'art contemporain, l'art du marché, l'art institutionnel et officiel qu'on nomme aussi l'art d'affaires, va-t-il survivre à la crise? Au moment où se termine la sixième édition de la Frieze de Londres dans la morosité et va s'ouvrir la FIAC parisienne, qui selon le journal Le Monde est attendu au tournant (Edition du Dimanche 19-Lundi 20 octobre 08) ce colloque international tombe à point nommé, au moment où la crise financière fait trembler l'économie sur ses assises. La question qui se pose maintenant de façon drastique pour un certain art officiel, du marché et institutionnel, c'est celle de sa légitimité, de la validité et pérennité de ses valeurs ? Ce colloque, qui se veut ouvert et non structuré, laisse à chacun (voir le nom des participants sur notre site) la liberté d'aborder la réflexion sous un angle qui lui est propre. De fait, un processus d'accélération est maintenant engagé. Les crises sont aussi l'occasion salutaire de remettre les compteurs à zéro. Ce qui est sûr, c'est qu'à ce titre ce colloque fera date, tant par la qualité de ses intervenants pour traiter du sujet que par sa double pertinence et nécessité, en regard de l'actualité et du devenir du symbolique dans nos sociétés. »
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19 oct. 2008

Daniel Druet, fabuliste de l’Art Contemporain.

par Christine Sourgins.
« Daniel Druet serait-il en train d’élargir la grande volière de l’Art contemporain ? On se souvient du perroquet de Marcel (Broodthaers) qui fit jaser la Ville de Paris, des pigeons dévoreurs d’enfants de Kader Attia, de la terrible Mouette (à tête de fœtus humain) du chinois Xiao Yu et, bien sûr, de l’autruche de Maurizio Cattelan, métaphore du monde de l’Art, pris la tête sous le sable… »
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18 oct. 2008

Luna Park au Château de Versailles.

par Carole Senille-Rapatel.
« Depuis une quarantaine d’années, allant crescendo, une véritable frénésie s’est emparée de nos dirigeants culturels en faveur de la théorie de la "table rase" venue d’outre-atlantique, pays sans passé culturel pour lequel il n’y avait rien à perdre et tout à gagner. La fameuse "exception culturelle française" dont on nous rebat les oreilles semble consister dans le domaine des Arts plastiques à mettre en arrière plan, voire occulter, nos propres artistes au bénéfice des étrangers glorifiés par les organismes officiels… »
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14 oct. 2008

Abracadabra !

par Michel De Caso.
« Devant la situation abracadabrantesque de la crise financière actuelle, entre les annonces des dettes des États suivies par d’autres annonces de ces mêmes États qui s’engagent à offrir des mannes financières providentielles aux banques, entre les records boursiers tantôt à la baisse tantôt à la hausse, on en se sait plus au juste où nous nous en sommes. Notre entendement a du mal à suivre la logique étatique et celle des marchés, si éloignée de la gestion en bon père de famille telle qu’elle est pratiquée par la majorité d’entre nous. A moins que tout cela soit virtuel et que nous n’y comprenions vraiment plus rien... »
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2 oct. 2008

Le conformisme anticonformiste est à la mode.

« Le conformisme anticonformiste est à la mode. L’avant-garde est devenue le classicisme du XXe siècle. Toutes les droites se recommandent de gauche. Le Rimbaldisme conserve puissance de dogme. Un homme libre se devait d’accomplir un acte digne de souligner l’étonnante attitude de Raymond Radiguet, inventant qu’il ne convenait plus de contredire les coutumes, mais l’avant-garde ; attitude dont j’ai fait ma règle. Entrer à l’Académie française était l’acte anti-intellectuel, apte à illustrer cette attitude. Il me fallait ensuite joindre à l’acte une œuvre. J’ai pensé que la décoration d’une église remplirait à merveille cet office. Il s’agissait d’accomplir l’acte révolutionnaire par excellence, et de tourner le dos au poncif révolutionnaire devenu dogme. Il s’agissait de déniaiser le charme, de nager à contre-vague d’une époque encore soumise au monstrueux, et en quelque sorte à la fascination de la tête de Méduse… » Ces propos, outre leur nature littéraire vivifiante, suggèrent un caractère visionnaire à leur auteur. Mais qui donc a écrit ces lignes qui sont toujours d’actualité et à quel moment ? Cliquez sur les Commentaires de ce message pour avoir la réponse. (MDC)

1 oct. 2008

Une trilogie qui a le vent en poupe.

par Michel De Caso.
« Autrefois, le mot étron, en plus de désigner la matière fécale consistante et moulée de l’humain et de certains animaux, pouvait se dire à propos d’une chose méprisable et sans valeur. Dans le marché de l’art contemporain, l’étron a désormais acquis ses lettres de noblesse mesurables à sa valeur mercantile. C’est pas nouveau car on savait déjà que l’étroniforme avait droit de cité et que l’on pouvait tout exposer, même de la merde. Mais contempler sa représentation sur papier glacé, cela manquait au panthéon AC. C’est maintenant chose faite.
"Le vide, la mort, la merde" : une trilogie qui a vraiment le vent en poupe.
Si vous saisissez mal l’actualité de ces lignes, lisez donc la troisième partie des éditoriaux d’André Rouillé dans ParisArt n°248. Ce dernier continue de mettre à jour quelques thèmes récurrents à la mode : " le vide, la mort, la merde..." Il le fait d’une façon qui peut paraître ambiguë, dénonçant et semblant en même temps accorder une légitimité. Pour vous faire votre opinion et éventuellement commenter, lisez son éditorial en totalité. »