27 juin 2008
« Faut-il tuer les artistes pour sauver le marché de l’art ? »
« En France, le marché de l’art subit un déclin lent mais régulier, constate Christine Albanel, ministre de la Culture. La preuve? Notre pays se serait fait souffler la troisième place dans ce domaine par la Chine. Londres et New-York, mais aussi Genève, profitent de leur statut fiscal pour tailler des croupières à l’une des plus anciennes capitales de la création artistique: Paris. Dès lors, la ministre propose de prendre modèle sur ses concurrents en donnant à la France créatrice un courant d’air libéral. Elle décrit sa stratégie dans son "Plan de renouveau du marché de l’art", librement inspiré par le rapport de Martin Bethenod, commissaire général de la Foire Internationale d’Art Contemporain. Or, de nombreux artistes vivant en France accusent le plan ministériel d’être le remède qui tue le patient ! Sous couleurs de libéralisme, c’est la création d’aujourd’hui qui risque de ne pas se relever de ses effets pervers. Alors, ce plan est-il la dernière chance pour sauver le marché de l’art ou le meilleur moyen pour étouffer ces créateurs qui, depuis des siècles, ont défendu la place de la France dans le monde ?» Venez en débattre lors de la table ronde organisée par « La Peau de l’Ours » mardi 1er juillet, 20h30 (entrée libre), mairie du XIIIe arrondissement, Salle des mariages, 1 Place d’Italie, Paris 13ème.
9 juin 2008
Sacrément tracé, en tout cas.
L'exposition "Traces du sacré", ouverte au Centre Pompidou jusqu'au 11 août est supposée poser plus de questions qu'amener des réponses autour d'un sujet des plus impalpables : le sacré dans l'art. Pourtant, des "messages" y sont clairement revendiqués et dans le patchwork des oeuvres proposées, quelques "messages" sont plus ou moins clairement revendiqués. Aude de Kerros, dans Liberté politique.com, nous propose son décryptage, sous le titre : " Tous les sacrés, sauf un."
« Pour réaliser une exposition "blockbuster", c'est-à-dire un événement controversé propre à attirer la curiosité, la polémique dans les médias et la foule au musée, il faut un préjugé à détruire. Le “concept” de l'exposition au Centre Pompidou "Traces du sacré" (7 mai -11 août) est que l'art “moderne” et “contemporain” n'est pas, comme on le croit communément, athée, matérialiste, révolutionnaire et rationnel mais spirituel, métaphysique et sacré...»
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« Pour réaliser une exposition "blockbuster", c'est-à-dire un événement controversé propre à attirer la curiosité, la polémique dans les médias et la foule au musée, il faut un préjugé à détruire. Le “concept” de l'exposition au Centre Pompidou "Traces du sacré" (7 mai -11 août) est que l'art “moderne” et “contemporain” n'est pas, comme on le croit communément, athée, matérialiste, révolutionnaire et rationnel mais spirituel, métaphysique et sacré...»
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