20 déc. 2009

Violence du dispositif et dérive néo-libérale.

par François Derivery, Claude Rédélé et Martine Salzmann.
Extrait de la revue Ecritique n°9.
Retour sur La force de l’art n°2 : violence du dispositif et dérive néolibérale.
Constat et décryptage.
" Depuis 1972, en France, l'institution s'est donnée pour mission d'orienter la création artistique vers les attentes du marché. Les expositions officielles d'art contemporain ont depuis moins servi l'art, comme elles le prétendent, que précipité sa perte d'indépendance et le renoncement des artistes face aux décideurs..."
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8 oct. 2009

Blabla, Bling-bling & Bobo.

par Michel De Caso.
Les arts plastiques, c'est plastiquement vivant, et puis, tellement festif que c'est vraiment sympa. L'art enfin à la portée de tous. La révolution dans les têtes des citoyens et une nouvelle conscience planétaire à l'horizon pour nos enfants. Tous des artistes, vous dis-je ! Que ce symbolisme de bazar est plaisant. Le sacré enfin désacralisé. La révolution au pouvoir. Ce qu'il est touchant de toucher la vérité par ces mots tronqués. Combien il est grisant d'être amené sur les bords de l'abîme. La confrérie des trois B (Blabla, Bling-bling et Bobo) est vraiment le nec plus ultra en matière de contemporanéité. Des néons, des boulevards et des nuits blanches. Blanc est le Noir. Merci pour eux…

11 juin 2009

À propos de «Art et Voyeurisme, des Pompiers aux Postmodernes», de F. Derivery

par Martine Salzmann.
Extrait :
« ... Les stratégies des peintres Pompiers tardifs et des artistes Postmodernes diffèrent par leurs moyens techniques et formels, mais François Derivery met sur un pied d’égalité ces mouvements pourtant réputés sans commune mesure. Il pose sur les œuvres un regard qui observe, réfléchit et remarque les mêmes attitudes : un goût immodéré pour la performance spectaculaire, une asthénie de l’esprit critique, une immobilisation du regard tendu dans une posture extrême, trop proche ou trop distanciée, une disparition de toute complexité conceptuelle, un appétit cognitif atteint d’anorexie, et enfin une incapacité à s’ouvrir à la diversité du monde et à observer le réel pour "soumettre au doute les certitudes du voir"...»
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6 mai 2009

La question des "vraies valeurs".

par François Derivery.
« Avec la crise financière ce n’est pas seulement la valeur marchande et l’intérêt spéculatif de l’Art Contemporain qui sont en chute libre. Sa qualité même d’art, qui faisait hier l’unanimité, fait aujourd’hui question. L’Art Contemporain ne se vend plus ou moins bien : du coup est-ce qu’il s’agit bien d’art ? La confiance s’effiloche et, pour la relancer, pour rassurer les acheteurs, le marché, par la voix de ses représentants, proclame la fin des valeurs surfaites … »
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30 avr. 2009

"La Force de l'art 02" au Grand Palais : un spectaculaire contre-sens.

par Pierre Souchaud.
L'exposition du Grand Palais "La Force de l'art" est définie par le directeur de la revue Artension comme un spectaculaire contre-sens économique, sociologique, artistique et historique.
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22 févr. 2009

Existe-t-il un art qui ne soit pas un “Financial Art” ?

par Marie Sallantin.
« En art la réussite est-elle toujours la valeur première? Avant que ne s’impose dans le milieu de l’art une "morale de la réussite", comme l’avait noté Jean-Philippe Domecq en 1994 dans le Pari littéraire (Esprit, 1994), regarder les œuvres pour elles-mêmes n’était pas suspect. Puis est venu le temps du "Financial Art" imposant ses critères à lui... Les critères propres au "Financial Art" sont ceux du milieu et de ses réseaux, ils n’ont rien de commun avec les critères esthétiques liés aux œuvres. Ils n'ont rien de commun avec l’histoire de l’art non plus, puisqu'ils se substituent à elle. Car c’est le réseau qui crée la valeur, pas l’artiste. Seul le succès compte… »
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3 févr. 2009

Le dernier Art Officiel du XXème siècle.

par Aude de Kerros.
Présentation par Pierre Souchaud : « Aude de Kerros nous fournit ici tous les éléments qui permettent de comprendre la genèse et le développement de cette anomalie historique qu’est, en France, l’art officiel, dont l’existence ne fait aucun doute pour une immense majorité des acteurs de l’art. Cette analyse magistrale, précise, complète, à la fois panoramique et extrêmement fouillée, était indispensable. Elle pourra servir de référence pour la mise en oeuvre des réformes structurelles qu’on attend. ».
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28 janv. 2009

“Financial Art” : le XXe siècle s’achève avec la Très-Grande-Crise.

par Aude de Kerros.
« Le Financial Art, création d'avant-garde de la com née du concept d'Art contemporain, ce produit dérivé savamment élaboré en réseau, est en train de connaître le même destin que les autres produits dus à la créativité financière de New York, Shanghai et Londres. La Première Guerre mondiale avait mis fin au XIXe siècle. Le XXe siècle se termine avec la Très-Grande-Crise, ce krach financier qui affecte toute la planète. Une époque s'achève, y compris dans l'art... »
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10 janv. 2009

Mobile Art n’est plus un mobile.

Dans l’édition du journal Le Monde du 8 janvier 09, Emmanuelle Lequeux remarque le retrait de la marque Chanel dans son soutien au Mobile Art et s’interroge sur un des effets de la crise, à savoir, le soutien de l’industrie du luxe à l’art contemporain. Il sera intéressant de voir comment la structure démontable de 700m2 et de 6 mètres de haut va être mobilisée. Extrait de l’article d’Emmanuelle Lequeux titré « Avec la crise, le luxe s'interroge sur son soutien à l'art contemporain. » :
« La crise va-t-elle prononcer le divorce entre l'art contemporain et le monde du luxe ?... (...)... c'est Chanel qui a réalisé le plus gros coup avec son Mobile Art. Or la marque vient de stopper ce projet… (…)… Mais "compte tenu des prédictions peu brillantes concernant l'économie", la marque a préféré renoncer à cette "opération d'image" afin de "se recentrer sur des investissements plus stratégiques", à savoir "le produit". La structure de Zaha Hadid, étonnante coquille blanche, pourrait toutefois être implantée en banlieue parisienne. Certains murmurent que le créateur Karl Lagerfeld pourrait y organiser un défilé. Manière de rentabiliser l'investissement colossal (plusieurs millions d'euros), "équivalent à une campagne de publicité avec Nicole Kidman", dit-on chez Chanel… »
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6 janv. 2009

Candidature de Jean-Jacques Aillagon à la “rue de Valois”

par Aude de Kerros.
« Jean Jacques Aillagon fait en quelque sorte dans cet entretien acte de candidature à la fonction de Ministre de la Culture. Je vous ai compris! Par un effet d'annonce: « La question de la suppression du Ministère de la culture peut se poser » (voir Le Monde, édition du 30 décembre 2008, Jean-Jacques Aillagon signale à l'attention de L'Elysée et de Matignon sa disponibilité et sa capacité à réaliser une politique qui pourrait à la fois leur plaire, mais aussi plaire à ceux qui critiquent l'art officiel de la rue de Valois, plaire aux Régions – aux socialistes - qui aimeraient exercer leur indépendance culturelle, et n'irait pas pour autant contre les intérêts des fonctionnaires culturels... Il est l'homme capable d'effectuer la quadrature du cercle!... »
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5 janv. 2009

Le Musée du Verre de Conches et le Ministère de la culture.

par Christian Siloé.
« Le mois dernier, j’informais les artistes verriers et leurs galeries, des photographes et les lecteurs de mon site que la Délégation Nationale pour les Arts plastiques avait demandé au FRAM (Fond régional d’acquisition pour les musées) de ne plus se prononcer sur les achats du Musée du Verre. L’entrée de collections photographiques dans les collections du musée et l’état d’avancement du projet scientifique, pourtant en cours d’élaboration avec le personnel de la DRAC, servait de prétexte pour justifier cette décision… »
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