« Les gesticulations convenues des gens d’Eglise et des fonctionnaires d’Etat admirant "l’art contemporain", si contraires à leurs fonctions et à leur mission, évoquent les pantomimes burlesques des Fêtes des Fous lorsque le Moyen-Âge touchait à sa fin. Cela aurait peu d’importance. Combien d’artistes, dans le siècle qui s’est achevé et dans celui qui commence, incomparablement plus maltraités que leurs compagnons de la fin de l’autre siècle qu’on avait appelés des artistes "maudits", ont-ils disparus, en effet sacrifiés, dans l’indifférence des pouvoirs supposés les aider, morts sans avoir été reconnus désespérés trop souvent de cette ignorance ? C’est pour eux que ce petit livre aura été écrit. »
31 mars 2011
L’Art est mort, vive l’AC !
En ses temps crépusculaires, reprenant la rubrique de Christine Sourgins, citons ici la conclusion du dernier livre de Jean Clair, « l’hiver de la culture ».
« Les gesticulations convenues des gens d’Eglise et des fonctionnaires d’Etat admirant "l’art contemporain", si contraires à leurs fonctions et à leur mission, évoquent les pantomimes burlesques des Fêtes des Fous lorsque le Moyen-Âge touchait à sa fin. Cela aurait peu d’importance. Combien d’artistes, dans le siècle qui s’est achevé et dans celui qui commence, incomparablement plus maltraités que leurs compagnons de la fin de l’autre siècle qu’on avait appelés des artistes "maudits", ont-ils disparus, en effet sacrifiés, dans l’indifférence des pouvoirs supposés les aider, morts sans avoir été reconnus désespérés trop souvent de cette ignorance ? C’est pour eux que ce petit livre aura été écrit. »
« Les gesticulations convenues des gens d’Eglise et des fonctionnaires d’Etat admirant "l’art contemporain", si contraires à leurs fonctions et à leur mission, évoquent les pantomimes burlesques des Fêtes des Fous lorsque le Moyen-Âge touchait à sa fin. Cela aurait peu d’importance. Combien d’artistes, dans le siècle qui s’est achevé et dans celui qui commence, incomparablement plus maltraités que leurs compagnons de la fin de l’autre siècle qu’on avait appelés des artistes "maudits", ont-ils disparus, en effet sacrifiés, dans l’indifférence des pouvoirs supposés les aider, morts sans avoir été reconnus désespérés trop souvent de cette ignorance ? C’est pour eux que ce petit livre aura été écrit. »
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1 commentaire:
exactement... de toute façon, à partir du moment où l'art contemporain,se veut uniquement intellectuel, en excluant le côté plastique qui fait son fondement, c'est comme si cette notion coupait ses propres racines... il ne peut y avoir d'art contemporain, qu'en relation avec l'art plus ancien, donc on ne peut pas faire comme si les expressions différentes de celles à la mode: installations, art vidéo etc... étaient plus importantes que les autres au point de les faire disparaître ( les autres) du paysage artistique... ce nouveau conformisme anti-art, soutenu par nos politiques ressemble beaucoup à un académisme, et on sait que tout académisme, même dans le cas d'une remise en cause systématique des fondements par le questionnement ne peut survivre face à la vraie création: c'est à dire celle qui ne contente pas de mots et de concepts, mais effectivement quelque chose à dire et à montrer - visuellement
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