« Devant la situation abracadabrantesque de la crise financière actuelle, entre les annonces des dettes des États suivies par d’autres annonces de ces mêmes États qui s’engagent à offrir des mannes financières providentielles aux banques, entre les records boursiers tantôt à la baisse tantôt à la hausse, on en se sait plus au juste où nous nous en sommes. Notre entendement a du mal à suivre la logique étatique et celle des marchés, si éloignée de la gestion en bon père de famille telle qu’elle est pratiquée par la majorité d’entre nous. A moins que tout cela soit virtuel et que nous n’y comprenions vraiment plus rien... »
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3 commentaires:
le parallèle entre le dévoiement de l'art et le dévoiement de la finance est en effet saisissant;
il est étonnant que personne n'y ait encore officiellement prêté attention
Il me semble que ce qui "nous fait le plus défaut", à nous autres artistes, c'est une authentique représentation professionnelle. Pour obtenir de réelles avancées dans cette situation de crise ouverte, il ne suffit pas de "représenter" les artistes auprès des institutions et participer pour ce faire aux diverses commissions existantes ( condition nécessaire mais pas suffisante).
Faudrait aussi et d'abord les rassembler sur ce qui unit la majorité d'entre nous: retour à la diversité dans les choix artistiques institutinnels, mesures de défiscalisation pour les achats par les particuliers d'oeuvres d'artistes vivant en France...etc...
Le regroupement d’artistes est toujours difficile à cause des disparités des situations vécues par chacun d’entre eux. D’accord avec Philippe Rillon pour « se rassembler sur ce qui unit la majorité d’entre nous » mais on ne pourra le faire nécessairement qu’avec ceux qui voudront bien y participer. Faut y croire mais attention aux illusions, porteuses de déconvenues les plus néfastes.
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