« Autrefois, le mot étron, en plus de désigner la matière fécale consistante et moulée de l’humain et de certains animaux, pouvait se dire à propos d’une chose méprisable et sans valeur. Dans le marché de l’art contemporain, l’étron a désormais acquis ses lettres de noblesse mesurables à sa valeur mercantile. C’est pas nouveau car on savait déjà que l’étroniforme avait droit de cité et que l’on pouvait tout exposer, même de la merde. Mais contempler sa représentation sur papier glacé, cela manquait au panthéon AC. C’est maintenant chose faite.
"Le vide, la mort, la merde" : une trilogie qui a vraiment le vent en poupe.
Si vous saisissez mal l’actualité de ces lignes, lisez donc la troisième partie des éditoriaux d’André Rouillé dans ParisArt n°248. Ce dernier continue de mettre à jour quelques thèmes récurrents à la mode : " le vide, la mort, la merde..." Il le fait d’une façon qui peut paraître ambiguë, dénonçant et semblant en même temps accorder une légitimité. Pour vous faire votre opinion et éventuellement commenter, lisez son éditorial en totalité. »
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